Qui sommes-nous

Notre histoire

L’Abbaye Notre-Dame de Leffe a une longue tradition de philanthropie. Jusqu’il y a peu, elle consistait essentiellement en des dons, parfois des prêts, à des particuliers, des associations de fait, des asbl et des ONG, locales ou non.

Les prémices de la mise en place d’une structure autonome par rapport à la Communauté des chanoines de l’abbaye, pour gérer la philanthropie, datent de 2015 et reposent sur des arguments philosophiques et pragmatiques auxquels les chanoines croient.

D’un point de vue philosophique, les chanoines souhaitaient :

  • Continuer à être présents au monde, au-delà des engagements dans les paroisses. Créer une fondation était vécu comme une manière de gérer l’argent de la façon la plus responsable, professionnelle et transparente possible, en partenariat avec la société civile, en regard à une impression de dégradation des conditions de vie des habitants de la région.
  • Œuvrer en vue de faire croître le bien commun en tous ces aspects, c’est-à-dire le bien de tous et de chacun : nous avons tous une part de responsabilité envers soi et les autres.
  • Répondre à l’appel du pape François qui, dans son encyclique Laudato Si’ (2015), invite chacun (et le monde entier) à sauvegarder notre maison commune et à convertir son mode de vie car il n’y a pas une crise socio-économique d’un côté et une crise environnementale de l’autre. Les 2 sont interreliées.

Des différentes formes d’organisations envisagées pour assurer la gestion de la philanthropie de l’abbaye, celle de la fondation semblait bien s’y prêter. Les fondateurs l’ont choisie d’utilité publique car cela constituait, pour eux, un gage d’exigence et de détachement des biens matériels et en particulier financier.

C’est ainsi que la fondation d’utilité publique Cyrys, à visée philanthropique, a été créée en 2017.

Le nom de la Fondation a été choisi pour rendre hommage au Père Abbé Cyril Nys. En effet, souhaitant résoudre les difficultés financières de l’abbaye et avec le concours de la Brasserie Lootvoet (Overijse), ils décident de faire revivre la tradition brassicole en respectant les procédés d’autrefois.